John Trevisa, Dialogue Between the Lord and the Clerk on Translation (1387)

Édition : Jocelyn Wogan-Browne, Nicholas Watson, Andrew Taylor et Ruth Evans (dir.), The Idea of Vernacular. An Anthology of Middle English Literary Theory, 1280-1520, Exeter, University of Exeter Press, 1999, p. 130-138.

Traduction : Aude Mairey et Stephen Morrison, Dialogues et résistances : une anthologie de textes anglais de la fin du Moyen Âge, introduction, traduction et commentaires, Turnhout, Brepols, 2010, p. 397-410.

Nature du texte introduit ou clos : Chronique (Polychronicon de Ranulf Higden)

Provenance : Midlands

Forme : prose

Résumé du prologue et de l’épître dédicatoire :

Le seigneur développe un questionnement sur la diversité des langues depuis Babel qui a conduit à une incompréhension mutuelle. Les solutions possibles sont : un interprète ; une langue commune – le latin ; la traduction – en anglais, pour l’extension du savoir.

Le clerc répond en demandant quelle est la nécessité de la traduction, alors que le latin est plus répandu que l’anglais.

Pour le seigneur, beaucoup comprennent l’anglais, mais pas le latin. Le clerc rétorque que le seigneur connaît le latin, mais ce dernier argue du fait qu’il n’en a pas une connaissance suffisante et que l’on ne peut toujours apprendre le latin.

Selon le clerc, tout le monde n’a pas besoin de lire les chroniques, mais le seigneur répond que cela fait partie des choses nécessaires. Pour le clerc, celui qui ne connaît pas le latin n’a qu’à demander ce qu’il désire apprendre à quelqu’un qui le connaît, mais le seigneur répond que ce serait trop compliqué.

Pour le clerc, le latin est suffisant, mais c’est pour le seigneur un argument stupide, d’autant que de nombreux traducteurs sont des saints (à commencer par Jérôme). En outre, la traduction est nécessaire pour la prédication.

Le clerc rétorque que certains savoirs ne doivent pas être mis à la portée de tous, mais le seigneur rappelle que les exemples de traduction sont très nombreux (Jean Scot, Alfred…).

Pour le clerc, une traduction peut être discutable, mais selon le seigneur, elle est importante, même si elle peut être améliorée.

Le clerc demande alors si la traduction doit être en vers ou en prose. En prose, répond le seigneur, parce que c’est plus facile. Le clerc prie alors pour une bonne traduction et fait un rappel sur la création du monde.

Épître : Trevisa explique ses motivations et la manière dont il va procéder.

Liste des manuscrits

On trouvera une description des manuscrits du Polychronicon, avec ou sans le Dialogue et l’Épître, dans Ronald A. Waldron, « The Manuscripts of John Trevisa’s Translation of the Polychronicon », Modern Language Queries, 51, 1990, p. 291-317.

• Londres, British Library, Cotton Tiberius D. vii (fin du xive-début du xve siècle).

Description sur medievalscribes.com.

• Londres, British Library, Harley 1900 (début du xve siècle).

Description sur medievalscribes.com.

• Londres British Library, Stowe 65 (début du xve siècle).

Description sur medievalscribes.com.

• Glasgow, University Library, Hunter 367 (milieu du xve siècle).

Description 1 sur le site de l’Université de Glasgow et description 2 sur medievalscribes.com.

• San Marino, Huntington Library HM 28561 (milieu du xve siècle).

Description 1 sur le site Digital Scriptorium et description 2 sur medievalscribes.com.

• Princeton, University Library, Taylor 6 (troisième quart du xve siècle, Londres).

Description sur medievalscribes.com.

Microfilm numérisé : https://catalog.princeton.edu/catalog/11191925.

Geoffrey Chaucer, Treatise of the Astrolabe (vers 1390)

Édition : The Riverside Chaucer, éd. Larry D. Benson et alii, Oxford, OUP, 1987.

Traduction : Les Contes de Canterbury et autres œuvres, trad. André Crépin et alii, Paris, Robert Laffont (Bouquins), 2010.

Nature du texte introduit ou clos : Texte scientifique (sources diverses)

Provenance : Londres

Forme : prose

Résumé du prologue :

Chaucer explique l’intérêt de l’astrolabe et pourquoi il l’a écrit en anglais. Résumé des cinq parties du traité.

 

Liste des manuscrits

Voir Michael C. Seymour, A Catalogue of Chaucer Manuscripts, part 1. Before the Canterbury Tales, Aldershot, Scholar Press, 1995.

• Cambridge, St John’s College E.2 (105) (premier quart du xve siècle, Midlands de l’Est)

       Description sur medievalscribes.com.

• Cambridge, University Library, Dd.3.53, partie 2 (premier quart du xve siècle, Londres)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Ashmole 391, partie 6 (premier quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Bodley 68, partie 1 (premier quart du xve siècle, Lincolnshire)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, E. musaeo 54 (premier quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, E. musaeo 116, partie 1 (premier quart du xve siècle, East Anglia)

      Description sur medievalscribes.com.

• Aberdeen, University Library 123 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Nord)

      Description sur medievalscribes.com.

• Bruxelles, Bibliothèque royale 4862-9 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Londres, British Library, Additional 23002 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Londres, British Library, Sloane 314 (deuxième quart du xve siècle, Midlands de l’Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• New York, Columbia University, Plimpton 254 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description 1 sur medievalscribes.com et description 2 sur Digital Scriptorium.

• Oxford, Bodleian Library, Ashmole 360, partie 5 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Nord-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Bodley 619 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Digby 72, partie 2 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Nord-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Rawlinson D 3 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Rawlinson D 913, partie 9 (deuxième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

Diagrammes numérisés.

• Aberystwith, National Library of Wales, Peniarth 359, partie 7 (milieu du xve siècle, Midlands du Sud-Ouest)

      Description sur medievalscribes.com.

• Oxford, Bodleian Library, Ashmole 393, partie 1 (milieu du xve siècle)

      Description sur medievalscribes.com.

• Cambridge, Trinity College, R.15.18, partie 1 (troisième quart du xve siècle, Midlands de l’Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Londres, British Library, Additional 29250 (troisième quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Londres, British Library, Egerton 2622 (troisième quart du xve siècle, Midlands du Nord-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Londres, Institution of Electrical Engineers, Thompson 1 (troisième quart du xve siècle, Midlands de l’Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• New Haven, Yale University Beinecke Library, Takamiya Deposit 9 (troisième quart du xve siècle, Midlands de l’Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Cambridge, Corpus Christi College 424, partie 4 (dernier quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Cambridge, Mass., Houghton Library, Harvard Eng. 920 (dernier quart du xve siècle, Midlands du Sud-Est)

      Description sur medievalscribes.com.

• Cambridge, University Library Dd.12.51. part. 1 (dernier quart du xve siècle, Midlands de l’Ouest)

      Description sur medievalscribes.com.

• Alnwick, Duke of Northumberland, 460, partie 2 (première moitié du xvie siècle)

La Bible wycliffite (1390-1400)

Édition : The Earliest Advocates of the English Bible. The Texts of the Medieval Debate, éd. Mary Dove Exeter, Exeter University Press, 2010 (uniquement le Prologue général).

Traduction : Aude Mairey et Stephen Morrison, Dialogues et résistances : une anthologie de textes anglais de la fin du Moyen Âge, introduction, traduction et commentaires, Turnhout, Brepols, 2010, p. 361-396 (extraits).

Nature du texte introduit ou clos : Bible…

Provenance : Oxford

Forme : prose

Résumé du prologue général :

Chapitre 1 : Présentation des 25 livres de l’Ancien Testament. Présentation des apocryphes. Question de la division des livres de l’Ancien Testament. Les livres apocryphes sont importants pour l’édification. Présentation des livres du Nouveau Testament et de ses apocryphes ; importance du Nouveau Testament pour tous, y compris pour les gens simples.

Chapitre 2 : Division de l’Ancien Testament en trois parties (commandements moraux, juridiques et rituels). Commandements judiciaires rendus caduques par la loi du Christ. Appel aux seigneurs. Commandements rituels caduques aussi, mais préfigurant le Christ. Questionnement sur les rites et le salut.

Chapitre 3 : La Genèse. L’Exode. Le Lévitique. Les Nombres. Le Deutéronome.

Chapitre 4 : Josué. Juges. Premier livre des Rois (Samuel, Saul et David). Deuxième livre des Rois (David).

Chapitre 5 : Troisième livre des Rois (Salomon, Roboam et Jéroboam…).

Chapitre 6 : Quatrième livre des Rois.

Chapitre 7 : Ézéchiel.

Chapitre 8 : Importance des deux livres des Paralipomènes (Chroniques). Premier livre des Paralipomènes. Second livre des Paralipomènes.

Chapitre 9 : Second livre des Paralipomènes – suite.

Chapitre 10 : Enseignement à tirer de ces deux livres pour les rois et les seigneurs ; exemples à suivre et à ne pas suivre. Critique du clergé. Responsabilité des rois et des seigneurs, notamment en ce qui concerne l’idolâtrie. Définition du mauvais prélat. Interprétation du rêve de Nabuchodonosor (en relation avec la définition du mauvais prélat). Du danger pour les rois et les mauvais seigneurs de s’entourer de mauvais prélats. Le culte des saints comme encouragement à l’idolâtrie. Dans l’Angleterre actuelle, protection des mauvais prélats et de certains seigneurs, mais persécution de ceux qu’on appelle les lollards. Conséquences de la conduite de ces mauvais prélats et seigneurs sur le peuple (extorsions, crimes…). Le culte des images constitue une spoliation des pauvres.

Chapitre 11 : Premier livre d’Esdras. Second livre d’Esdras (Néhémie). Enseignements à tirer de ces deux livres. Le livre de Tobie n’est pas canonique, mais est très profitable. Le livre de Judith n’est pas canonique (même si ce n’est pas l’opinion la plus répandue), mais est également très profitable. Livre d’Esther. Enseignement du livre d’Esther. Résumé très court du livre de Job, car ses gloses sont très développées. Enseignement du livre de Job. Le Psautier, son importance et ses problèmes d’interprétation. Proverbes, Ecclésiaste, Cantiques. Les livres de la Sagesse et de l’Ecclésiastique ne sont pas canoniques, mais sont très profitables. Pour les livres des Prophètes, renvoi au prologue qui est leur spécifiquement consacré. Premier livre des Maccabées. Second livre des Maccabées. Enseignement des Maccabées.

Chapitre 12 : Les quatre sens des Écritures. Les types de discours figuratifs. De l’importance de la charité. Les règles d’interprétation tyconiennes. Les vertus nécessaires pour comprendre les Écritures. De l’éloquence des auteurs bibliques, dont les écrits ont toujours un sens. Les Écritures ne comportent pas de sophismes. Récapitulation et conclusion du chapitre sur ce qui est nécessaire pour comprendre les Écritures.

Chapitre 13 : Similitudes et obscurités des Écritures. Ce que doit apprendre un homme : la crainte de Dieu et la pitié. Les différents degrés d’approche de Dieu sont reliés aux sept vertus. Il existe trop de fous qui blasphèment et éloignent les gens des Écritures et de Dieu. Une abomination existe en Angleterre et notamment à Oxford : les contraintes insupportables par rapport à l’étude de la Bible. Péchés des clercs d’Oxford. Dieu peut permettre que de simples gens comprennent la Bible aussi bien que les universitaires. Retour sur les sens de la Bible (Jérôme et Nicolas de Lyre).

Chapitre 14 : Importance du sens littéral. Retour sur les différentes règles d’interprétation.

Chapitre 15 : Les simples gens réclament la connaissance des Écritures. L’auteur (une « simple créature ») a donc traduit la Bible en anglais. Présentation de la procédure. Méthodes et exemples de traductions. Corrections nécessaires de la version latine. Avantages de la traduction et réponses aux contre-arguments (Jérôme, Bède, Alfred, Grosseteste…). Difficultés de la traduction et solutions trouvées à ces difficultés.

Liste des manuscrits du Prologue général

Voir Mary Dove, The First English Bible : the Text and Context of the Wycliffite Versions, Cambridge, CUP, 2007 ; eadem, The Earliest Advocates of the English Bible. The Texts of the Medieval Debate, Exeter, Exeter University Press, 2010.

• Princeton University Library, W. H. Scheide 12 (fin du xive ou début du xve siècle, Londres)

Manuscrit numérisé : https://catalog.princeton.edu/catalog/3493062.

• Cambridge, University Library Kk.1.8 (premier quart du xve siècle)

• Cambridge, University Library, Mm 2. 15 (premier quart du xve siècle)

• Dublin, Trinity College, 75 (premier quart du xve siècle)

• Londres, British Library, Harley 1666 (premier quart du xve siècle)

        Description sur le catalogue des manuscrits enluminés de la British Library.

• Oxford, Lincoln College, Latin 119 (premier quart du xve siècle)

• Cambridge, Corpus Christi College, 147 (première moitié du xve siècle)

• Oxford, University College, 96 (deuxième quart du xve siècle)

Extraits

• British Library, Royal I C.viii (premier quart du xve siècle)

       Description sur le catalogue des manuscrits enluminés de la British Library.

• Londres, British Library, Additional 31044 (premier quart du xve siècle)

• Londres, British Library, Additional 10046 (deuxième quart du xve siècle)

• Oxford, Bodleian Library, Bodley 277 (deuxième quart du xve siècle)

• San Marino, Huntington Library, HM 501 et Tokyo, Keio University Library, 170X@9/6 (première moitié du xve siècle)

       Description sur Digital Scriptorium.

• Worcester, Cathedral Library, F. 172 (troisième quart du xve siècle)

• Dublin, Trinity College 72 (xve siècle)

Bible monastique (fin du xive siècle)

Édition : A Fourteenth-Century English Biblical Version, éd. Anna C. Paues, Cambridge, 1902-1904.

Nature du texte introduit ou clos : Bible (Nouveau Testament)

Provenance : ?

Forme : prose

Résumé du prologue :

La création divine : le monde, les paradis, l’arbre, Adam et Ève ; les anges et Lucifer. Orgueil et révolte de Lucifer ; chute des anges. Chute d’Adam et Ève. Descendance d’Adam et Ève et arche de Noé.

Dialogue :

Frère a : la connaissance est nécessaire.

Frère b : La transmission est parfois périlleuse, d’autant que le monde est de plus en plus mauvais.

Frère a : Dieu est bon et il faut le connaître. Il s’interroge sur la vraie sagesse. Le frère b doit partager son savoir, pour le salut des autres.

Le frère b : réponse aux arguments, en particulier à celui sur l’amour. Histoire de Moïse et du veau d’or.

Une sœur : presse le frère b de continuer et de développer sur les lois de l’Ancien Testament.

Frère b : suite de l’histoire de Moïse et d’Israël.

La sœur : le prie de développer sur les dix commandements.

Frère b : développement sur les dix commandements.

La sœur : question sur les rites et les pratiques.

Frère b : développement sur les rites et les pratiques qui s’arrête au milieu d’une phrase.

John Walton, Boethius, Consolation of Philosophy (avant 1410)

Édition : Boethius “De Consolacione Philosophiae” translated by John Walton Canon of Oseney, éd. Mark Science, Londres, OUP (EETS, o.s. 170), 1927.

Nature du texte introduit ou clos : texte philosophique.

Provenance : Midlands

Forme : vers

 

Résumé du prologue :

L’auteur n’aurait pas écrit ce livre si on ne le lui avait pas commandé, car il est trop ignorant.

La Consolation de Boèce est un livre difficile. L’auteur veut garder le sens du texte.

Il a entendu parler d’autres traductions, mais s’y attelle néanmoins.  Il évoque Chaucer et Gower, mais lui ne s’intéresse pas à la poésie, et encore moins à la poésie d’amour païenne.

Son œuvre est conçue pour plaire à Dieu et il est au service de la personne qui l’a commandée.

Liste des manuscrits

Voir Boethius “De Consolacione Philosophiae” translated by John Walton Canon of Oseney, éd. Mark Science, Londres, OUP (EETS, o.s. 170), 1927.

• Cambridge, University Library, Gg.4.18 (premier quart du xve siècle)

Manuscrit numérisé : https://iiif.biblissima.fr/collections/manifest/cd2688f5811349f94eea17ea2dcabdfcc9c79cde?tify={%22panX%22:0.713,%22panY%22:0.783,%22view%22:%22info%22,%22zoom%22:0.355}.

• Lincoln, Cathedral Library, 103 (A.4.11) (premier quart du xve siècle)

• New Haven, Beinecke Library, Osborn fa.43 (olim Schøyen) (premier quart du xve siècle, Londres)

Manuscrit numérisé : https://collections.library.yale.edu/catalog/2013983.

• Copenhague, Royal Library, Thott 304, 20 (première moitié du xve siècle)

• Londres, British Library, Royal 18 A xiii (première moitié du xve siècle)

• Oxford, Balliol College, 316B (première moitié du xve siècle)

Manuscrit numérisé : https://www.flickr.com/photos/balliolarchivist/sets/72157638519589724/.

• Oxford, Bodleian Library, Rawlinson poet. 151 (première moitié du xve siècle)

• Oxford, Christ Church, 151 (première moitié du xve siècle)

Manuscrit numérisé : https://digital.bodleian.ox.ac.uk/objects/1ee70bea-2479-40d2-b734-98aa27878200/.

• Cambridge, University Library, Additional 3573 (deuxième quart du xve siècle)

• Londres, Société des Antiquaires 134 (deuxième quart du xve siècle)

Manuscrit contenant également la Confessio amantis de Gower et le Regement of Princes de Hoccleve.

      Description 1 sur medievalscribes.com et Description 2 de Derek Pearsall.

• Oxford, Bodleian Library, e Museo 53 (milieu du xve siècle)

• Cambridge, Fitzwilliam Museum, McLean 184 (deuxième ou troisième quart du xve siècle)

Séparé d’une copie du Regement de Hoccleve au xviiie siècle (voir infra, McLean 185).

• Philadelphie, Rosenbach Foundation 1083/30 (deuxième ou troisième quart du xve siècle)

Manuscrit contenant également le Regement of Princes de Hoccleve.

      Description sur medievalscribes.com.

Manuscrit numérisé : https://openn.library.upenn.edu/Data/0028/html/ms_1083_030.html.

• Londres, British Library, Harley 43 (milieu du xve siècle)

      Description sur le site des catalogues enluminés de la British Library.

• Durham, University Library, Cosin V.ii.15 (seconde moitié du xve siècle)

• Cambridge, St John’s College, 196 (G. 29) (xve siècle)

• Londres, British Library, Harley 44 (xve siècle)

• Oxford, Balliol College, 316A (xve siècle)

Manuscrit numérisé à l’adresse suivante : https://www.flickr.com/photos/balliolarchivist/sets/72157637313191683/.

• Oxford, Bodleian Library, Douce 100 (xve siècle)

• Oxford, New College, 319 (xve siècle)

• Oxford, Trinity College 21 (xve siècle)

John Hardyng, Chronicle (1457-1464)

Édition : John Hardyng, Hardyng’s Chronicle : Edited from British Library MS Lansdowne 204, éd. Sarah Peverley et James Simpson, Kalamazoo, TEAMS, 2015 [en ligne : http://d.lib.rochester.edu/teams/publication/simpson-pevereley-hardyng-chronicle] (version 1). The Chronicle of Iohn Hardyng, together with the continuation by Richard Grafton, éd. Henry Ellis, Londres, 1812 (version 2).

Nature du texte introduit ou clos : chronique

Provenance : Nord de l’Angleterre

Forme : vers

Résumés :

• Prologue de 1457 :

Adresse au roi et à la reine. L’objet du livre est de connaître l’état de sa « domination ».

De la nécessité de connaître l’Écosse. En état de rébellion, elle pourrait être conquise.

Nécessité de la connaissance si l’on ne veut pas être un fou.

Hardyng présente sa requête : Henri V lui avait confié la mission d’enquêter sur ses droits en Écosse, ce qu’il a fait avec diligence. Il a fourni de nombreux documents, qui démontrent la validité de ces droits.  Henri V lui avait également confié une mission d’espionnage pour connaître l’état des forces écossaises et les possibilités d’organisation. Il a mis par écrit les éléments récoltés et les a placés à la fin de son livre.

Henri V est mort et Hardyng n’a jamais été récompensé. Il se tourne maintenant vers Henri VI car ses demandes n’ont jamais été entendues, notamment par le conseil royal.  Henri V ne l’aurait jamais abandonné. Il attend depuis longtemps et espère qu’Henri VI voudra bien accéder à sa requête.

• Prologue de 1464 :

L’auteur est âgé, mais s’emploie à travailler.

Les chroniques sont diverses en formes (vers/prose) et en langues. L’auteur écrit en vers pour le plaisir de son seigneur.

Adresse à Richard d’York et louange du duc.

Généalogie depuis Édouard III afin de montrer la justesse des droits du duc d’York.  Lionel, duc de Clarence, et sa descendance.  Jean de Gand et sa descendance. Conseils au duc d’York. Edmond, duc d’York, et sa descendance. Thomas, duc de Gloucester, et sa descendance. Conclusion de cette généalogie.

Droits du duc d’York sur la France, l’Espagne, le Portugal, d’autres terres d’outremer et la Bretagne. Conclusion sur ces droits, affirmés d’après d’anciens livres.

Chronique rimée en anglais également pour plaire à Cécile d’York, qui connaît mal le latin. Mais l’auteur sait que le duc connaît bien le latin.

Chronique écrite aussi pour ses héritiers – ils doivent connaître l’histoire du pays pour bien gouverner.

• Épilogue de 1464

Hardyng a terminé son récit et prie le roi de l’excuser pour son insuffisance et de le corriger. Il espère qu’il plaira à la reine et que tout cela l’instruira sur l’histoire et sur ses ancêtres. Car le rôle des reines est important, aux côtés de leur mari, pour maintenir la mémoire des ancêtres.

Hardyng a écrit ce livre pour que le roi connaisse bien ses droits en Écosse comme sur le continent.

Liste des manuscrits

Voir Sarah Peverley, John Hardyng’s Chronicle : A Study of the Two Versions and a Critical Edition of Both for the Period 1327-1464, PhD, Université d’Hull, 2004.

• Londres, British Library, Lansdowne 204 (troisième quart du xve siècle, seul manuscrit de la première version)

        Description sur le catalogue des manuscrits enluminés de la British Library.

• Glasgow, University Library, Hunter 400 (V.2.20) (troisième quart du xve siècle)

• New York, Pierpont Morgan Library, Bühler 5 (troisième quart du xve siècle)

• Princeton, University Library, Garrett 142 (troisième quart du xve siècle)

Manuscrit numérisé (en noir et blanc) : https://catalog.princeton.edu/catalog/10887355.

• Cambridge, Mass., Harvard University, Houghton Library, Eng 1054 (fin du xve siècle)

Manuscrit numérisé à l’adresse suivante : http://iiif.lib.harvard.edu/manifests/view/drs:7697519$1i.

• Londres, British Library, Egerton 1992 (fin du xve siècle)

• Londres, British Library, Harley 661 (fin du xve siècle)

• New Haven, Yale University Beinecke Library, Takamiya Deposit 6 (fin du xve siècle)

• Oxford, Bodleian Library, Arch Selden B.10 (fin du xve siècle)

• Oxford, Bodleian Library, Ashmole 34 (fin du xve siècle)

• Oxford, Bodleian Library, Douce 345 (fin du xve siècle)

• Oxford, Bodleian Library, Douce 378 (fin du xve siècle)

• Urbana, University Library of Illinois, MS 83 (fin du xve siècle)

Extraits

• Londres, British Library, Harley 3730 (fin du xve siècle)

• Londres, College of Arms, 2 M. 16 (première moitié du xvie siècle)

• Londres, British Library, Harley 293 (premier quart du xviie siècle)

John Capgrave, Abbreuacion of Chronicles (1462-1463)

Édition : John Capgrave’s Abbreuacion of Chronicles, éd. Peter J. Lucas, Oxford, OUP (EETS, o.s. 285), 1983.

Nature du texte introduit ou clos : chronique

Provenance : Norfolk

Forme : vers

Résumé du prologue :

Adresse à Édouard IV.

Origine de l’œuvre : l’auteur rassemble ses travaux et ses souvenirs.

Explications sur la chronologie.

L’auteur prie le roi de bien recevoir ce livre.

Considérations sur le règne d’Édouard et conseils fondés sur les nombres. Considérations sur les droits légitimes d’Édouard.

Liste des manuscrits

Voir Michael C. Seymour, « The manuscripts of John Capgrave’s English Works », Scriptorium, 40/2, 1986, p. 248-255.

• Cambridge, University Library Gg.4.12 (troisième quart du xve siècle, manuscrit autographe)

• Cambridge, Corpus Christi College 167 (dernier quart du xve siècle)

George Ripley, Compound of Alchemy (1471)

Édition : George Ripley’s Compound of Alchymy (1591), éd. Stanton J. Linden, Aldershot, Ashgate, 2001.

Nature du texte introduit ou clos : texte scientifique

Provenance : Bridlington (Yorkshire)

Forme : vers

Résumés :

• Prologue :

Appel à l’attention du lecteur et au respect de Dieu.

Des vertus nécessaires et de leurs bénéfices, en particulier pour les princes. Exemple de ce qui est arrivé à ceux qui ne les ont pas suivies (ancien testament). Récompenses pour ceux qui l’ont suivies. Enfer pour les pécheurs, qui devraient s’amender.

Vertus nécessaires pour apprendre.  Secrets à conserver pour en faire bon usage.

• Préface :

Appel à Dieu et à la Trinité pour soutenir l’auteur. Tout est fait pour Lui.

L’auteur se présente.

Conception du monde. Parallèle avec la conception de la pierre philosophale. Question et réponse sur ce qu’elle est.

Nature du mercure. Nature et propriétés des solvants. Opérations nécessaires pour parvenir à la pierre.

Divisions du traité.

Thomas Norton, Ordinal of Alchemy (1477)

Édition : Thomas Norton, The Ordinal of Alchemy, éd. John Reidy, Londres, OUP (EETS, o.s. 272), 1975.

Nature du texte introduit ou clos : texte scientifique

Provenance : Bristol

Forme : vers

 

 

 

• Résumé du prologue :

Livre pour les laïcs et les clercs. Conseils pour les débutants, notamment pour reconnaître les charlatans.

Des hommes de tous les états s’intéressent à l’alchimie, y compris des gens du commun (et notamment des peintres et des artisans des vitraux). Mais ces derniers feraient peut-être mieux d’abandonner, car l’alchimie nécessite une grande connaissance : c’est une profonde philosophie.

Et si le présent auteur écrit en anglais, pour l’enseignement de tous, le mieux est de consulter les écrits des autorités. Mais ces écrits sont souvent obscurs. Les autorités (dont la liste est donnée) ont cultivé le secret. L’auteur est donc mû par la miséricorde : il veut montrer les choses clairement, pour éviter les idées fausses. Les recueils de recettes sont en particulier à éviter.

Celui qui veut pratiquer l’alchimie doit prendre garde à la fausseté. Il doit posséder la grâce, avoir des loisirs et être suffisamment riche. Il doit respecter l’ordre de ce livre, qui est très bien fait.

Annonce du plan : le chapitre 1 porte sur les origines et l’utilité de l’alchimie ; le chapitre 2 sur les joies et les peines ; le chapitre 3 sur les éléments de la pierre (ou élixir) ; le chapitre 4 sur le « gros œuvre » ; le chapitre 5 sur l’« œuvre subtil » ; le chapitre 6 sur les correspondances entre ciel et terre ; et le chapitre 7 sur le feu.

L’auteur demande qu’on prie pour lui, mais souligne que personne ne doit corriger le texte et qu’il faut le lire plusieurs fois. Et il faut aussi en lire d’autres.

• Résumé de l’épilogue :

La connaissance n’est rien sans la vertu et la grâce. Mais cet Ordinal est bien utile, et il a été plaisant à écrire. Il ne faut pas s’étonner s’il est écrit en anglais, car il est fait pour les laïcs. Or, la connaissance est nécessaire pour les laïcs.

Liste des manuscrits

Voir Thomas Norton, The Ordinal of Alchemy, éd. John Reidy, Londres, OUP (EETS, o.s. 272), 1975.

Manuscrits de la fin du xve siècle et du premier tiers du xvie siècle

• Londres, British Library, Additional 10302 (dernier quart du xve siècle)

Manuscrit numérisé : http://www.bl.uk/manuscripts/FullDisplay.aspx?ref=Add_MS_10302.

• Londres, British Library, Sloane 1873 (première moitié du xvie siècle)

• Londres, British Library, Sloane 2174, partie 2 (première moitié du xvie siècle)

• Édimbourg, University Library, Laing III 164 (deuxième quart du xvie siècle)

Comprend aussi le Compound of Alchemy.

• Oxford, Bodleian Library, E Museo 63, partie 1 (deuxième quart du xvie siècle)

Comprend aussi le Compound of Alchemy.